segunda-feira, 19 de novembro de 2007

Terça-feira de muita greve na França, em Paris "ça marche"

Une assemblée générale de cheminots à la gare de Caen, le 15 Novembre 2007. |AFP/MYCHELE DANIAU

Une assemblée générale de cheminots à la gare de Caen, le 15 Novembre 2007.
AFP/MYCHELE DANIAU


Terça-feira de greve na França. Até os jornais vão parar. Após seis dias de greve nos transportes, o movimento vai atingir os servidores públicos, incluindo os professores, além de convergir com greves e ocupações de universidades e escolas.

Em Paris muita caminhada e bicicleta, pouco transporte público.

Endurecimento da base grevista e também do governo que procura negociar sem perder a face.

Sindicatos mobilizados contra uma reforma que concerne uma pequena minoria, porem que sinaliza uma resistência preventiva ao programa anti-social da direita francesa.

As comparações com Thatcher e os mineiros, por vezes evocada na mídia, parecem exageradas. Nem Sarkozy tem a força da "Dama de ferro", nem os sindicatos a capacidade de luta e de organização dos mineiros ingleses da época.

A surpresa é o relativo vigor da contestação ao presidente recentemente eleito com votação majoritária expressiva. A agitação de Sarkozy parece ter exacerbado a irritação de uma boa parte da população, incluso de uma parte da própria direita, descontente com as bajulações empolgadas a Bush e a presença de ministros oriundos da esquerda.

Nicolas Sarkozy ataca em vários front ao mesmo tempo e dá palpite em permanência, ofuscando o primeiro ministro e aparecendo em primeira linha. O desgaste pode ser mais rápido. A menos que seu calculo seja a de provocar uma radicalização para recolher os frutos mais na frente, nas eleições municipais previstas em poucos meses.

LF

Les AG de cheminots reconduisent la grève et cherchent l'unité avec les fonctionnaires

Le Monde

Cheminots et fonctionnaires se retrouveront finalement dans une journée de grève commune, mardi 20 novembre. Au sixième jour du conflit, l'ensemble des assemblées générales qui se sont tenues à la RATP, lundi, ont en effet toutes reconduites la grève pour 24 heures, ainsi que les premières assemblées générales qui ont eu lieu à la SNCF.

"Les AG qui se sont tenues lundi matin étaient plus massives que celles de vendredi. Elles ont duré plus longtemps du fait des annonces de ce week-end et ont toutes reconduit la grève pour 24 heures à quelque 96 % des participants"
, a déclaré Eric Falempin, secrétaire général de FO cheminots. Le taux de grévistes à la SNCF était en légère baisse lundi, selon le direction, à 26,2 % contre 32,2 % vendredi.

A la RATP, selon la CGT, si certaines assemblées ont envisagé de suspendre le mouvement pendant les négociations qui doivent commencer mercredi matin, la plupart voulait, mardi, "une convergence des luttes" avec la journée de grève des fonctionnaires. Le 20 novembre a en effet été choisi par les fédérations de fonctionnaires depuis le 22 octobre pour organiser une journée d'action pour "les salaires, l'emploi et le service public". Ces derniers revendiquent notamment l'ouverture de négociations sur leur pouvoir d'achat.

LE MÉLANGE "FACILITE LA TÂCHE" DU GOUVERNEMENT

Les deux mouvements de lutte vont donc converger mardi, le secrétaire général de la CGT cheminots ayant même indiqué qu'une délégation de cheminots participera à la manifestation des fonctionnaires "dans le respect des positions des uns et des autres". "Nous n'avons aucun intérêt à brouiller leur message, ni à casser leur unité syndicale et cela doit se faire en parfait accord entre les syndicats de cheminots et de fonctionnaires", a estimé Didier Le Reste. Mais ce mélange a été déploré lundi, sur RTL, par le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, pour qui les syndicats les plus radicaux entendent, par là,"faire un mouvement politique".

Quand on politise un mouvement social, on "facilite la tâche" du gouvernement, a-t-il estimé. "Quand on mélange tout, on a face à nous un gouvernement qui choisit de répondre à ce qui l'intéresse, or pour nous, demain, le sujet qui nous intéresse, le gros problème des Français, c'est le pouvoir d'achat, (...) et on donne l'occasion au gouvernement de ne pas en parler", a-t-il expliqué car "il est plus facile pour le gouvernement d'avoir ce mouvement globalisant et politique que de répondre demain concrètement aux problèmes des fonctionnaires". La jonction aura donc lieu, mais sans la CFDT qui, comme annoncé dès le 22 octobre, a retiré son préavis de grève à la SNCF pour ne pas mélanger les mouvements.

NÉGOCIER "LE PLUS VITE POSSIBLE"

Le secrétaire général de la CFDT a demandé que les négociations entre la direction de la SNCF et les syndicats commencent au plus vite."Aujourd'hui, on est dans une situation assez étonnante : on fait une grève pour attendre une négociation qui a lieu dans deux jours", s'est étonné M. Chérèque. "On gêne de plus en plus les usagers (...) alors qu'on pourrait hâter le pas, négocier dès ce matin", affirme le syndicaliste, soulignant qu'"à EDF les négociations sont ouvertes depuis vendredi, à la RATP elles sont ouvertes depuis la semaine dernière, y compris avec les syndicats qui sont en grève."

Le secrétaire général de FO cheminots, Eric Falempin, et le secrétaire fédéral de SUD-Rail, Christian Mahieux, se sont également dits prêts à débuter des négociations avant mercredi."Si la direction de la SNCF et le gouvernement veulent avancer cette réunion, les cheminots sont prêts. Nous souhaitons évidemment que les discussions commencent le plus vite possible", a déclaré M.Mahieux sur LCI.

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