segunda-feira, 22 de outubro de 2007

France: Sept syndicats de la fonction publique appellent à la grève

Sept fédérations de fonctionnaires – CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA, Solidaires et CFTC – ont appelé à la grève dans la fonction publique le 20 novembre 2007, a indiqué la FSU, à l'issue d'une intersyndicale à laquelle la CFE-CGC ne participait pas.

Cette journée d'action – le 20 novembre est aussi le jour du vote du budget 2008 à l'Assemblée nationale – porte sur l'"exigence [des sept fédérations de fonctionnaires] en matière de salaire, d'emploi public, de défense du service public, de ses missions et du statut de la fonction publique", a ajouté la FSU, dans un communiqué. Motivant leur choix pour la grève, les organisations signataires "ont constaté que leurs deux revendications prioritaires, le pouvoir d'achat et l'emploi public, ne sont toujours pas prises en compte par le gouvernement".

A plusieurs reprises depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, les huit fédérations de la fonction publique – CGT, CFDT, FO, FSU, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires – ont unanimement réclamé l'ouverture de négociations salariales, dénonçant l'absence de revalorisation des traitements en 2007. L'annonce, au cours de l'été, de la suppression de 22 900 postes de fonctionnaires au budget 2008 est venue alimenter leur colère.


LES CHEMINOTS DONNENT UNE CHANCE À LA NÉGOCIATION

Par ailleurs, à l'issue d'une réunion de plus de trois heures au siège de la CGT, à Montreuil-sous-Bois, les huit fédérations syndicales de cheminots ont fait savoir qu'elles décideront le 31 octobre si elles appellent ou non à une grève reconductible à la mi-novembre. Les syndicats donnent donc une chance à la négociation avec le gouvernement, puisque la grève dépendra des réponses de ce dernier sur la réforme des régimes spéciaux de retraite, ont-ils annoncé lundi 22 octobre.

Lors de la déclaration commune lue par le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Didier Le Reste, ce dernier a souligné que le mouvement de grève du jeudi 18 octobre, "exceptionnel", avait été possible "grâce à l'unité" des syndicats. "Aujourd'hui, le gouvernement a plus de responsabilités qu'il n'en avait le 17 octobre", a-t-il ajouté, soulignant qu'"il a été contraint d'une certaine façon de se remettre autour de la table" cette semaine.

Le Monde



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