quinta-feira, 31 de maio de 2007

La croissance américaine au plus bas depuis quatre ans

AP/CARLOS OSORIO Chaîne d'assemblage de la Ford Mustang, à l'usine de Flat Rock, Michigan (Etats-Unis).


La croissance américaine au premier trimestre a été révisée à la baisse, à + 0,6 % seulement en rythme annuel, a indiqué, jeudi 31 mai, le département du commerce. La croissance atteint ainsi son niveau le plus faible depuis le quatrième trimestre 2002, juste avant le début de la guerre en Irak.



La hausse du produit intérieur brut (PIB) avait atteint + 2,5 % au dernier trimestre 2006. Pour le premier de 2007, elle avait été estimée à + 1,3 % il y a un mois. Ces derniers jours, les analystes tablaient sur une hausse de 0,8 %. Mais la banque centrale (Fed) avait estimé lors de sa dernière réunion, dont le compte rendu a été publié mercredi, que ces chiffres exagéraient peut-être l'ampleur du ralentissement réel de l'économie.



Le département du commerce a expliqué la révision à la baisse par deux facteurs principaux. D'une part, le déficit commercial s'est creusé, amputant la croissance de l'équivalent d'un point de PIB : les Américains ont plus importé que prévu au premier trimestre (+ 5,7 %, au lieu de + 2,3 %) tandis que les exportations reculaient de 0,6 % (au lieu de – 1,2 %). D'autre part, les stocks des entreprises se sont réduits (– 4,5 milliards de dollars au lieu de + 14,8 milliards), pesant sur la croissance de près d'un point, car c'est autant que les entreprises n'ont pas produit.



La demande finale, qui mesure le PIB moins les stocks, a ainsi progressé de 1,6 % (inchangé).
Pour le reste, le rapport décrit toujours une économie entraînée par la consommation des ménages, malgré le choc de l'immobilier résidentiel.



La banque centrale a averti mercredi que la correction du secteur pourrait durer plus longtemps que prévu et peser sur la croissance pendant une bonne partie de 2007. Le risque est que la consommation, pilier de la croissance, ne se mette à vaciller si les difficultés immobilières contaminaient le pouvoir d'achat des ménages. leia mais aqui no jornal francês Le Monde

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